Les Yeux du dragon - Stephen King

Titre V.O.: The Eyes of the dragon

Editeur: Pocket

Année d'édition V.O.: 1987

Genre: fantasy

381 pages

Quatrième de couverture :

L'ombre de Flagg plane depuis quatre siècles sur le royaume de Delain...

Le jour où le silhouette du sinistre magicien se glisse derrière le trône du roi Roland, c'est en vue d'accomplir son noir dessein : assurer le triomphe du mal. La machination se met en marche, vénéneuse comme le poison.

Mais c'est sans compter une antique maison de poupée, quelques milliers de serviettes de table, les yeux d'un vieux dragon empaillé et, bien sûr, le courage de ceux qui refusent la tyrannie.

Ma chronique:

   C'était une lecture un peu spéciale pour moi. Ma première relecture. Moi qui m'assurais qu'il y avait bien trop de livres à lire pour en relire ne serait-ce qu'un seul !

   Quand j'étais petite, ma mère lisait souvent du Stephen King (peut-être un roman sur deux en était un). Alors, quand j'étais au collège, j'ai voulu faire ma grande et faire comme maman : j'ai lu mon premier S.K. Je me souviens que j'étais tout contente, mais qu'aussi j'étais très peu à la page du fantasy. Résultat : j'ai pas fais ma maligne longtemps et à cette époque je me suis jurée de ne plus jamais lire de S.K. de ma vie ! Ça n'a marché que quelques années... jusqu'à ce que ma tante m'offre Misery un Noël et que je me rende compte que ce type est un écrivain génial.

   Et avec Les Yeux du dragon, je me suis aussi rendu compte qu'il est un bon conteur. Aujourd'hui, je trouve que c'est un roman vraiment sympa à lire, voire enfantin parfois... j'en reviens à peine de dire ça. Pire : je me surprends même à le recommander aux collégiens. Soit pour les initié à la fantasy (auquel cas le magicien noir Flagg ne vous empêchera pas de dormir de peur qu'il ne vous empoisonne dans votre sommeil), soit pour le frisson (comme moi il y a quelque temps, et j'assume).

   Le truc que j'ai vraiment apprécié c'est l'aspect "conte conté". On ne lit pas une histoire, on écoute le conteur nous la narrer. Il raconte comme si Delain était une contrée lointaine mais pourquoi pas existante, un peu comme l'Australie en quelque sorte. 

   L'histoire en elle-même m'a paru assez classique. Le futur roi Peter est accusé d'avoir tué son père soi-disant aimé pour prendre sa place sur le trône. Le tout est de prouver son innocence, ainsi que la culpabilité du mage noir de la cour (c'est tellement pas original que je ne me sens pas en plein spoil). Mais encore, je vais me répéter, c'est dans la façon de conter que réside l'intérêt de ce livre. 

   Je n'ai pas encore lu beaucoup de S.K., mais je sens déjà que c'est loin d'être le meilleur roman qu'il ait écrit. Mais c'est aussi loin d'être le pire roman à lire ! Ça passe bien le temps, aussi bien pour les jeunes que les moins jeunes... ;)

Comme je ne bosse pas en ce moment, j'en profite pour faire des trucs. C'est bien ça les trucs. Mais aussi, je peux me pencher un peu plus sur ma PAL et tenter de la vider un peu... J'y travaille activement, mais pas trop. Je ne pensais pas que c'était si dur de reprendre la lecture d'un coup sec. Et puis, comme je ne vis pas seule en ce moment... ça implique aussi que je ne peux pas me permettre de passer énormément de temps sur mes livres ;)

Alors, à bientôt pour de nouvelles chroniques, et si tout se passe bien... aussi pour parler crochet !

\o/

Quelques pages cornées

23

"Dans les histoire, tout paraît toujours facile. Dans les histoires, les gens changent de forme ou se transforment en carreau de fenêtre à tout bout de champ."

85

"- Arlen, il faut élaborer un plan, dit calmement Peyna quand Arlen revient. Mais si tu nous servais une goutte de vin; autant attendre que le garçon soit endormi.

- Messire, il dormait avant d'avoir posé la tête sur la paille que j'avais rassemblée pour son oreiller.

- Parfait. Sers-nous une goutte de vin quand-même."

92

"(...)je n'ai aucun avis sur la question. Je raconte des histoires, je ne lis pas dans le marc de café, et, sur les raisons de la survie de Dennis, je vous laisse tirer vos propres conclusions."