La Quête onirique de Kadath l'inconnue - H.P. Lovecraft

Bon, alors voilà.
J'ai lu mon premier Lovecraft.



  Je ne pensais pas écrire quoique ce soit dessus. Et puis finalement j'avais quand même envie de vous en parler. Pas en tant que chronique habituelle, où je vous expliquerais pourquoi j'ai aimé ou non avec un œil un peu critique. Mais simplement pour vous raconter un peu mon ressenti suite à cette lecture. 

  Ça a été un peu spécial pour moi. Son premier Lovecraft, c'est un peu comme la première fois que vous faites un truc exceptionnel. Ça ne l'est pas vraiment, évidemment, mais c'est Lovecraft. Le maître (incontesté?) américain de la fantastique. Alors, forcément, on l'ouvre avec une certaine attention et appréhension. Ça fait des années qu'on me conseille de le lire. Alors j'ai voulu me lancer, puis je me suis ravisée et j'ai jamais rien acquis de lui. Puis un jour, belle-maman me dit qu'elle a un carton de romans de SF et fantasy pour moi, que j'y jette un œil des fois qu'il y aie des trucs qui m'intéressent. Et voilà que je tombe sur des vieux romans et nouvelles, dont quelques Lovecraft. C'est comme ça que je me suis procuré La Quête onirique de Kadath l'inconnue et Les Montagnes hallucinées. Je n'ai pas encore lu le second, et c'est pas pour tout de suite. Il faut d'abord que je digère la quête de Kadath.

  Je ne pense pas avoir commencé par le bon. Après renseignement, cette nouvelle se situe entre deux phases de l'auteur. Soit.

  Je ne suis pas non plus certaine d'avoir compris toutes les subtilités non plus. C'est un ouvrage qui aura bientôt 100 ans, mine de rien. Alors autant vous dire que le style est assez lourd, avec un vocabulaire datant un peu parfois. J'ai d'ailleurs dès les premières pages dû sortir le dictionnaire à plusieurs reprise. Au bout d'une quinzaine de pages je l'avais même laissé de côté pour lire autre chose. Ça a dû durer une ou deux heures et j'ai repris Lovecraft. Il fallait que je sache le comment du pourquoi.
  Un mec qui part au pays du rêve pour chercher une cité des Dieux que personne ne sait situer, ça m'a de suite intriguée. Il vit des aventures extraordinaires dont je tairais le nom et l'épilogue. A plusieurs reprise on se demande s'il arrivera à Kadath un jour, mais Carter, le personnage principal, n'en doute pas alors on croit en lui et on le suit de cité en ville vers le nord et sa Kadath gelée.

  Evidemment, je ne vous raconterais pas la fin. C'est pas le but, comme d'habitude. Mais je vous dirais juste que ça vaut le coup de s'accrocher au style parfois lourd de l'auteur. Il invente tout un monde qui n'a rien à voir avec le nôtre et c'est juste génial. Bien qu'il m'ait parfois donné mal au crane, je suis ravie d'être arrivée au bout. Et j'espère même d'ici quelque temps en lire davantage pour me rendre compte par moi même s'il est bel et bien à la hauteur de sa réputation.

Bonnes lectures et à la prochaine !

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