La fête des flashbacks foireux

Bonjour !

Après la vieille déception sortie du placard d'hier (Ma vie à Rose Red, j'abrège parce que bon...) je vous parle encore d'une déception. Elle méritait bien de figurer dans l'article d'hier, mais deux fois dans la semaine... faut pas pousser non plus.

C'est pour moi la déception de l'année: le tome 3 du Bourreau de Gabella & Carette. J'ai rarement d'avis négatifs sur mes lectures, mais là on y est bel et bien. J'avais aimé les deux premiers tomes de la trilogie, malheureusement, elle ne se clôt pas sur un tome d'exception. Je ne compte pas trop vous en parler parce que je suis une anti-spoiler au possible, mais je ne pouvais pas laisser passer ça.

Je suis d'autant plus déçue que ce n'est pas la tournure des choses qui m'a déçue, mais plutôt la forme. C'est brouillon au possible ! Je suis du genre bordélique mais il y a des limites à ne pas franchir. On en apprend davantage sur le passé des personnages, notamment grâce à quelques flashbacks. Mais quel bordel ! Je ne suis pas contre les flashbacks, bien au contraire, j'aime qu'on me dévoile petit à petit les choses pour me les faire comprendre. Mais l'élément clef de ce type de narration, surtout dans le monde de la BD, est la structure, l'organisation des souvenirs.

Pour vous donner un exemple, il y a des cartouches du type "10 ans plus tôt..." puis d'un coup on se retrouve au présent sans crier gare. Rien pour nous le signaler clairement et je me suis retrouvée au milieu d'une page à me demander quand on était. Il y a aussi un passage où les pages sont sur fond noir... pourquoi ?

Bref, je me suis perdue comme ça à plusieurs reprises. Sur un volume de 56 pages, ça fait un peu beaucoup.

J'aime pourtant ça les flashbacks... :(

En bref, je suis carrément déçue. Même en ayant retrouvé mes petits, la fin n'est que trop prévisible et je regrette vraiment ce tome parce que j'avais beaucoup aimé les deux premiers et malgré tout ce que je peux en dire il y a quelques bons éléments dans ce volume-ci aussi. snif