Journal d'une hirondelle perdue sur la banquise?!

Bonjour bonjour !

Ça fait un moment que je n'ai pas donné de nouvelles, ce n'est pas faute de lire !
C'est la saison estivale et il est temps de se poser un peu, de partir... mais pas que.
En ce moment je suis en pleine réorientation, et la réorientation ça prend du temps.
Et puis il y une semaine c'était Chalon dans la rue ! Ce fameux festival transnational des arts de rue, c'est LE weekend où il se passe quelque chose à Chalon sur Saône et croyez-moi: ça vaut le détour !

Bref, je suis de retour avant une petite pause d'ici la fin de l'été pour cause de déménagement. :)

Aujourd'hui, je vais vous parler de quelques livres que j'ai lu en début d'été.
Et puis les autres chroniques suivront dans les semaines à venir.


Journal d'Hirondelle, Amélie Nothomb



C'est une histoire d'amour dont les épisodes ont été mélangés par un fou.



Oui, c'est à peu près ça. Mais c'est très lisible. C'est une relecture. Je l'avais lu un été il y a bien des années, donc autant dire que je ne me souvenais de pratiquement rien. Ma chronique sera rapide, presque autant que le roman en lui-même.

A l'époque je me souviens que j'avais adoré ce roman, mais aujourd'hui je ne me souvenais plus pourquoi. Voilà la raison de ma relecture. Et j'ai bien fait : en fin de compte ça ne casse pas des briques. Mais ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dis : j'aime toujours ce roman. Juste un peu moins. Il ne compte pas parmi mes préférés de l'auteur.
Je reconnais qu'il a tout de même quelque chose de fascinant. C'est l'histoire d'un homme qui, comme il s'ennuie de tout, va devenir tueur à gage. Un jour il doit tuer un homme et tombe sur sa fille, la tue et il devient obsédé par cette fille. L'histoire est belle, je ne peux pas le nier mais c'est terriblement court ! Et pour le coup je le regrette vraiment.
C'est d'autant dommage qu'on passe un bon moment. Mais voilà, selon moi on saute un peu des étapes ou certaines sont abrégées. D'un coup, ça parait tellement facile d'être tueur à gage...
En bref : pas nécessairement à lire, mais pas à esquiver pour autant.


Loup-Phoque, Davy Mourier

L’ours est sportif et bas du front, le manchot est amoureux et dépressif, la chouette est une mauvaise mère sadique, le poisson est suicidaire et le loup-phoque a un père loup, une mère phoque et une très sale gueule. Un coin de banquise qui ressemble un peu à notre société, finalement. Et comme dirait La Fontaine, la raison du plus fort est toujours la meilleure, même quand on se les gèle


Alors ça ! C'est une bonne surprise en revanche. Je ne me destinais pas particulièrement à cette lecture (quoique?) mais je l'ai pris sur un coup de tête pour l'offrir à ma sœur. Elle avait besoin de se payer une bonne tranche de rire et je me suis dis que Mourier s'y prêtait bien. C'est réussi ! Elle a rit, j'ai ris, nous avons ris, etc.

Tout ce passe sur la banquise. Et cette banquise est prétexte à parler tellement de choses ! Tout y passe, ou presque. Qui dit banquise dit écologie et protection des animaux, mais pas que. Des thèmes comme le racisme, la différence en tout genre ou plus léger comme le couple. L'auteur dénonce un peu tout ça avec humour. On pourrait croire que c'est sur-fait et puis non. C'est là aussi je pense l'intérêt de la banquise, qu'on ne rencontre pas tous les jours dans la littérature humoristique.
C'est drôle, simple et efficace. Je vous recommande cet ouvrage volontiers !


A bientôt !

=-)



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