Je n'ai pas écris

Je n'ai pas écris depuis des mois. Sur mon journal, ici, nulle part. Cette année passée à été terrible pour tout le monde et nous a vrillé le cerveau. De mon côté, je n'ai jamais été autant moi-même que ces derniers mois en quelque sorte. J'oscille entre enfance, adolescence et vie d'adulte au quotidien. Rien ne m'emmerde. Ou plutôt tout, c'est dans ces moment-là que je régresse. Cette journée n'a pas été bonne ? Très bien. Je me colle les fesses dans le fauteuil et je bouquine. J'allume l'ordinateur et j'explore la Voie Lactée. Je découpe un morceau de tissu et je couds. Aussi simple que ça.

Je me suis souvenue que j'avais un espace ici. Il a comblé des trous pendant des années (6 ans en janvier !), en dents de scie mais heh... c'est typiquement moi. J'en ai toujours un peu fais qu'à ma tête. C'est comme ça, et ce n'est pas près de s'arranger, vous l'aurez compris. Mais j'ai (encore) pris un gros coup de ras le bol numérique. Marre des réseaux sociaux et compagnie. Quasiment chaque semaine, j'avais envie d'écrire au moins un lundi lecture sur le pouce. Alors j'ouvrais un brouillon... et le refermais parce qu'à quoi bon? Je n'ai pas beaucoup lu en cette fin d'année. Pas l'envie ni la motivation. Non pas que je n'aimais pas ce que je lisais, mais j'avais envie d'autres choses. De créer surtout.

J'ai laissé la création de côté pendant des années... la connerie que font beaucoup de personnes en devenant adultes. Parce qu'on a plus le temps pour ces enfantillages. Foutaises ! Bien sûr qu'on l'a ! Il suffit juste d'envoyer en l'air les impératifs qui sont tout sauf des impératifs et de se débloquer ne serait-ce qu'une heure par semaine. Et croyez-moi, on en fait des choses en une heure. C'est quelqu'un forcée de vivre au ralenti qui le dit. Même si vous vous imaginez être mauvais, vous ne l'êtes pas. La création est une thérapie. Le résultat n'est pas l'artisanat mais la satisfaction ressentie pendant et après le processus.

Aujourd'hui, je n'ai qu'une envie: vous dire d'être vous et de vous laisser aller. C'est tout. Je ne peux pas dire que je suis heureuse vu le contexte actuel, mais je suis bien dans ma peau d'ado de bientôt 32 ans. Et quand je vois le monde autour de moi, la galère morale notamment qui embourbe mes proches, je suis exténuée mais moi-même. Mais je tiens à me lever chaque jour pour les rassurer et les aider, tout autant que eux m'aident (parfois même sans s'en rendre compte).

Prenez soin de vous, les uns les autres, c'est très important dans un contexte où une plus si banale discussion de 10 minutes illumine une journée.

Des bisous.

Cely


Commentaires