[Chronique livresque] Des chats et des femmes (et des samurais affamés)

Hello !

Comme j'avais accumulé un peu de retard, je vous présente non pas seulement les chroniques de la semaine dernière, mais celle également de la semaine précédente.

Demain les chats - Bernard Werber
science-fiction (2016)

"A Montmartre vivent deux chats extraordinaires. Bastet, la narratrice qui souhaite mieux communiquer et comprendre les humains. Pythagore, chat de laboratoire qui a au sommet de son crâne une prise USB qui lui permet de se brancher sur Internet. Les deux chats vont se rencontrer, se comprendre s’aimer alors qu’autour d’eux le monde des humains ne cesse de se compliquer. A la violence des hommes Bastet veut opposer la spiritualité des chats. Mais pour Pythagore il est peut être déjà trop tard et les chats doivent se préparer à prendre la relève de la civilisation humaine."


  Ce n'est pas un livre que j'ai lu parce que j'en avais particulièrement envie. Ma sœur l'a acheté, lu et recommandé. Comme je me suis retrouvée avec ce livre entre les mains, j'ai dis "bon ok, je prends, on verra bien". Le truc, c'est que je ne voulais pas découvrir Werber avec ce roman. Allez savoir pourquoi... je n'en sais rien.


  Pour ce qui est de ma lecture, elle n'a pas très bien débuté. J'ai trouvé le début assez chiant bien que parfois intéressant avec les petits blablas historiques sur la relation du chat et de l'homme. Mais Bastet m'a un peu gonflée dès le début.
  Et puis, de fil en aiguille, j'ai été prise dans cette histoire de chat de laboratoire sur fond de guerre civile. Ce qui en découle est en fin de compte plutôt cool et j'ai passé un bon moment.

  Si vous le tentez et que vous avez, vous aussi, du mal avec le début longuet: continuez votre lecture ! ça vaut le coup ! ;)

PS: Mazette ! Quand j'y repense, ce type est un allumé ! 8D

Une maison de poupée - Henrik Ibsen
Et Dukkehjem - théatre (1879)


"Dans cette maison où la femme est et n'est qu'une poupée, les hommes sont des pantins, veules et pleutres.

Sans doute Nora incarne-t-elle une sorte de moment auroral du féminisme, alors qu'être, c'est sortir, partir. Et Ibsen, grâce à ce chef-d'oeuvre, accède au panthéon de la littérature mondiale. Mais si sa poupée se met, sinon à vivre, du moins à le vouloir, au point de bousculer au passage l'alibi de l'instinct maternel, c'est qu'autour d'elle les hommes se meurent. Ibsen exalte moins Nora qu'il n'accable le mari, l'avocat Helmer, ou Krogstad part qui le chantage arrive."


  Bon, au risque de me répéter, je vous avouerais que ma lecture a nettement mieux fini qu'elle n'a commencé. Encore un début long à mon goût, deux actes (sur 3) où ils ne se passe finalement pas grand chose. Et pourtant, l'auteur plante bien le décor et je pense que ce sont ces actes longuets qui rendent le dernier exceptionnel.

  Je ne l'ai pas lu parce que j'en avais particulièrement envie (bien qu'intriguée), mais parce qu'il était dans la sélection de cet été pour le bookclub de Cassandra. Il était à la bibliothèque alors c'est tombé sur lui.
  Du fait que c'est une pièce, c'était pas de la balle à lire. Personnellement, une pièce je ne la lis pas... je vais la voir. C'est fait pour ! Mais bien entendu, il faudrait pour ça qu'une troupe débarque vers chez toi pour jouer pile poil la pièce que tu attendais. On peut toujours attendre quoi. Du coup, je me suis quand même laissée tentée par le texte écrit.

  Le discours féministe promis était au rendez-vous et quand on regarde l'année d'écriture, on se doute que c'était culotté d'écrire une telle pièce. Quelque part, ça m'a fait du bien de la lire. Je ne suis pas une habituée du théâtre écrit, mais non plus des textes féministes. J'ai souvent peur de tomber dans des clichés qui vont me faire monter sur mes grands chevaux. Enfin bref, pour le coup, c'était bon de lire une montée en flèche de l'indépendance de cette femme.
  Faut pas se laisser emmerder à faire ce qu'on veuille bien de nous. Et bien entendu, cette phrase s'applique selon moi à chaque sexe.

  Je recommande, donc. :)

Samurai Champloo - Manglobe & Masaru Gotsubo
manga shonen (2004)


"Mugen et Jin sont deux ronins (samouraïs sans maîtres) que les styles et les valeurs opposent.

Le premier, bien que très fort avec une épée dans les mains, est impétueux et fait étalage de techniques de combat non conventionnelles. Le second est, quant à lui, l ‘archétype du samouraï expérimenté qui se réfère sans cesse au Bushido. Leurs destins vont se lier à celui de Fuu, jeune serveuse qui vient de perdre son travail à la suite d’un combat impliquant les deux ronins et qui a détruit le salon de thé qui l’employait. Celle-ci les convaincra de la suivre dans son périple, à la recherche du samouraï qui "sent le tournesol"."


  On change de nouveau complètement de registre et de format ! Encore un format inhabituel pour moi, d'ailleurs. Honnêtement, j'ai du aller pomper sur Livraddict à l'instant pour savoir de quel type de manga il s'agissait. Et pourtant, croyez le ou non, ce n'était pas ma première lecture. J'ai ces mangas depuis le lycée.

  Selon moi, et nombre d'entre vous on ne va pas se mentir, le premier gros point fort de ce manga est son nombre de tomes. Avec un synopsis pareil, l'auteur aurait pu nous tenir la grappe pendant 20 tomes, voire plus. Non. L'aventure tiens en 1 tome et demi. Parce que figurez-vous qu'il y a ensuite deux chapitres non officiels, histoire de rester un peu plus dans l'univers.
  Alors, évidemment, c'est très court. Mais je vous assure qu'on ne s'ennuie pas et arrivé à la fin on ne ressent pas une sensation de lenteur, ou au contraire de rush.

  La fin peut être certes un peu frustrante, mais je ne vous dirais pas pourquoi et franchement: on s'en tape complètement. Le principal, c'est qu'on passe un bon moment en compagnie de ces personnages complètement tarés, loufoques, et un peu névrosés sur les bords. J'ai beaucoup ris.
  Le début paraît chaotique, mais pas de panique, on s'y fait très vite. Et on s'attache même vite aux personnages. Pas un, mais tous dans leur ensemble, le groupe qu'ils forment. Ce qui est assez rare, quand on y repense.



Des bisous et à dans deux semaines pour la prochaine chronique. La semaine qui arrive sera ma semaine de vacances blogueste. Prévoyant d'être à 600km de mon ordinateur... ça m'arrange un peu vous comprendrez ;)

A bientôt !


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